« Pataphysicien patenté, membre de l'Académie zygomatique de Paris, Grand Fécial Consort de l'Ordre de la Grande Gidouille, Grand Dipsomane de l'Empire Impérial, Consul honoraire du Sultanat de Bouillon, l'autodidacte André Stas est aussi un plasticien dont le collage est l'arme favorite. Son travail artistique touche-à-tout épastrouille, qu'il illustre Lewis Carroll, qu'il détourne des timbres-poste, qu'il saccage l'Art du passé, qu'il concasse le vocabulaire et chamboule l'agencement des livres ou encore qu'il pervertisse le monde photographique. Et c'est avec un humour époilant qu'il triture gravures, bédés, magazines féminins ou pornos. » Noël Godin
André Stas a déjà publié : À galère égale, salaire égal (Temps mêlés, 1970) ; Grenailles errantes (avec Erro, La Pierre d'alun, 1995), L'Embrouillamaxi (avec Topor, Les Marées de la nuit, 1997) ; Les Radis artificiels (avec Ollivero, Atelier du Tayrac, 2002) ; 24 Heures dûment (Le Galopin, 2004) ; Les Bornes reculées (Le Galopin, 2005) ; Entre les poires et les faux mages (Éditions des Cendres, 2008. Grand Prix de l'Humour noir, 2009) ; Ubu ou la disparition du tyran polonais (lipogramme en e du texte de Jarry, Au crayon qui tue, 2010) ; Les Nègres du Kilimandjaro (Au crayon qui tue, 2012) ; etc.
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