« Périmètre : le créer, ne faire le tour de rien. Réel, irréel (‘l’excès de réalité qui fait apparaître irréel ce qui est naturel ou vrai’ – Patrick Roegiers). Le rêve c’est l’imaginaire. (Je fais des cauchemars, aussi). La métaphore du cadre comme accès au réel. L’excès de nature qui fait qu’on n’y a pas accès. Des voiles qui masquent, qui mettent en lumière notre incapacité à accéder aux choses. Vide, des vides, les murs ne diront rien. On cherche dans les coins mais rien. On découvre le même vide que l’on sent en soi (une armoire fermée à clef, une armoire vide). Déclencher, vertige, j’entends des sons qui parviennent à moi par les yeux, pas par les oreilles. On peut entendre du silence. Contenir le vide – le vide a disparu. » Elodie Ledure
Jeune photographe liégeoise (elle est née en 1985), Élodie Ledure conjugue dans son travail personnel une forte attirance pour les beautés incongrues du paysage et l’expression d’un sentiment singulier face aux volumes, au bâti, à l’environnement construit. Aérienne, plasticienne tout autant que documentaire, sa photographie a dessiné dès la fin de ses études (brillantes à l’ESA Saint-Luc Liège) les contours d’un univers et d’une écriture propres, faits de petites fragilités et de constats décalés tout autant que d’aspirations aux grands espaces.
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