Léo Ferré est mort le 14 juillet 1993. Il y aura bientôt dix ans. Ce livre n’est pas à proprement parler un hommage, encore moins une hagiographie. C’est le constat rigoureux de l’influence qu’un artiste hors normes a pu avoir sur toute une génération, née entre 1940 et 1960. Influence qui s’est ensuite propagée bien au-delà de cette génération. Ce livre marque aussi le vide immense laissé par Ferré, nullement remplacé aujourd’hui ; Ferré qui pourrait bien retrouver une nouvelle actualité car rien de ce qu’il dénonçait n’a changé. C’est aussi un texte sur la poésie, sur l’amour, sur l’engagement. Qui, mieux que Lionel Bourg, pouvait signer ce merveilleux aveu de fidélité ?
Né en 1949 dans la Loire, Lionel Bourg vit à Saint-Étienne. Enseignant jusqu’en 1989, il se consacre depuis entièrement à l’écriture. Il a publié de nombreux ouvrages de proses – principalement chez Cadex (Les Montagnes du soir, 2003), mais aussi aux éditions Fata Morgana (Jardin de poupées, 2003), Jacques Brémond, L’Escampette (Quelques ombres portées, 2004), Paroles d’aube… dont l’auteur dit que « ce sont des rêveries, des méditations autobiographiques qui abordent les paysages des montagnes du Forez, qui tournent autour de l’enfance, des mots. C’est en quelque sorte un rapport de dissidence que j’ai avec les mots ».
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