Eugénio de Andrade, né en 1923, vit à Porto depuis 1950. Son statut est aujourd’hui celui d’un « patriarche » au plus haut point respecté et honoré (des cinq plus grands poètes vivants, il est le seul à vivre à Porto). La ville a créé une fondation Eugénio de Andrade, lieu de rencontres et d’expositions, où le poète a ses appartements. Son œuvre, depuis quarante ans, est reconnue comme l’une des plus importantes. Son écriture, extrêmement simple, cherche à retenir des parcelles de temps (un peu à la manière de Verlaine), des équilibres de lumière et d’émotion. C’est le poète du « grain », des « minutes heureuses », pour citer Haldas. Voici son dernier livre, traduit par Michel Chandeigne, son traducteur attitré. Tous les précédents livres d’Eugnénio de Andrade ont été publiés à La Différence.
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