Jean-Pierre Tardy est né en France, dans une famille catholique. Habité par aucune conviction religieuse, il rencontre par hasard l’univers des pratiques de la religion juive. C’est une révélation et une réponse à son questionnement existentiel. Il se convertit au judaïsme, ce qui est extrêmement rare et difficile. Il prend le nom d’Abraham Elishama et part vivre à Jérusalem. Il y rencontrera sa future femme et y vivra 20 ans. Cette expérience peu commune nourrit ce recueil de nouvelles.
Toutes les histoires de Ma bonne douleur au côté tournent autour du problème de l’identité. Le titre du premier texte est tout un programme : L’Oiseau sans nom. L’auteur cherche la vérité dans la musique (Madame Kavanskaïa), dans la pratique de l’écriture (Le Scribe), dans les rencontres, dans la solitude, dans l’organisation familiale, etc. Il ne trouvera pas de réponse satisfaisante, sauf, peut-être par la maîtrise d’une écriture très belle qui nous dit qu’Abraham Elishama est, pour le moins, un très bon écrivain.
|