Dans la continuité de Olla-podrida, ce recueil de nouvelles contient toute une suite de petites merveilles, avec (au moins) un chef-d’œuvre : « Monsieur Bertillot, les nuages ». Catherine Ternaux joue à inverser les règles de la perspective et de la logique, si bien que le ciel se retrouve pour de bon dans le creux de nos mains. Tout est bien réel, les couleurs sont justes, les ombres bien placées, les personnages bien posés, et pourtant, d’un seul trait, nous sommes derrière le tableau, ailleurs, pris dans les variations de la pesanteur. Il faut aussi parler de l’écriture, de cette petite musique, qui font dire d’un écrivain qu’il a une « patte ».
Catherine Ternaux s’est déjà, avec Olla-podrida, attaché quelques lecteurs enthousiastes. Nous croyons pouvoir en augmenter le nombre
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