Dans ce livre, Jean-Louis Bentajou nous livre sa réflexion sur l’acte de peindre et aussi sur son engagement de peintre par rapport au monde, au savoir et à la vie. Avec une patience d’alchimiste, Jean-Louis Bentajou couvre ses toiles (de très grands formats) d’une multitude de taches dans l’attente d’une vibration, d’un point d’équilibre qui indique que le tableau est fini, que la couleur a réussi à capter une parcelle de temps. Être devant ses toiles, c’est pressentir une vérité de la peinture qui n’est ni celle du sujet ni celle de la forme, une vérité très proche des mystères de la poésie, un don…
Jean-Louis Bentajou a enseigné la philosophie et ne cesse de réfléchir à la signification de son travail et de sa vie. Ce petit livre (après deux essais aux éditions Ombres, Peindre en 1992 et Les Couleurs en 1999, et quelques textes publiés en revue – « Nouveau commerce », etc.) est le témoignage d’une rigueur assez rare et d’une honnêteté intellectuelle qui force le respect.
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