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SORRENTINO GILBERT - SPLENDIDE HOTEL |
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Sorrentino tente de redonner grâce à la beauté, une beauté tombée en disgrâce à force de vouloir lui donner un sens, et on retrouve dans ce livre toute son ironie déversée sur l’art prétentieux, l’art message, l’art social, les ”artistes” ; il est proche de Flaubert, qui écrivait à Louise Colet : ”Une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore” et, parlant de Rimbaud, le maître du silence, Sorrentino, écrit : ”Méfiez- vous de tous ceux qui pensent que l’artiste ne pense pas ce qu’il dit.” Sur cet alphabet qui peut paraître complètement aléatoire, l’auteur, en grand amateur de jazz, joue des riffs, certains, comme si souvent en jazz, sont déjà présents dans les livres précédents de Sorrentino et se retrouveront dans ses livres postérieurs, sa nostalgie sans sentimentalisme de l’Amérique de sa jeunesse, Sheila Henry, les listes, l’artifice qu’est la création littéraire, son refus de présenter des personnages à trois dimensions bien campés, etc., et justement, les musiciens de jazz, de Clifford Brown à Lester Young.
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Editeur |
CENT PAGES |
Auteur |
SORRENTINO/GILBERT |
Disponibilité |
Disponible |
Parution |
16/03/2018 |
ISBN |
9782916390697 |
EAN |
9782916390697 |
Dimensions |
Epaisseur : 8, Largeur : 126, Hauteur : 197 |
Prix TTC |
15,00 € |
Montant HT |
14,22 € |
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