Trois personnages peuplent ce livre : Sylvie, qui vit en pleine nature au milieu des pins, le narrateur qui entretient une forte relation avec Sylvie, et Bella Thys, étrange mari qui vit au loin et qui échange avec Sylvie une correspondance régulière. Se sachant malade et condamnée, Sylvie demande au narrateur de continuer cette correspondance amoureuse, de la continuer sans que Bella Thys se doute de sa fin. À la mort de Sylvie, le narrateur prend alors possession de sa vie. Il s’installe dans cette maison au milieu des pins et lit les carnets intimes que Sylvie a rédigés tout au long de sa vie et qui rendent compte de son histoire avec Bella Thys.
Jean-Marc Ghitti (né en 1960) est professeur agrégé de philosophie. Il a écrit La Parole et le lieu, topique de l’inspiration (essai, Minuit, 1998), Ville contre nature (Découverte, 1999), Éthique et architecture (Découverte, 2000) et, à propos de Pierre Michon, L’Écriture absolue (Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2002). Il est aussi l’auteur de plusieurs articles sur la phénoménologie (Critique, Epokhè, La Métis, Revue philosophique de Louvain, etc). Associé à l’UDAF (Union départementale des associations familiales), il a organisé au Puy-en-Velay (où il vit) un cycle de conférences sur la parentalité en 2002 et 2003. Travaillant sur la question de la paternité et sur le fonctionnement de l’institution judiciaire, il a fait paraître aux éditions du Cerf La Séparation des familles (2003) et doit publier prochainement L’État et les liens familiaux. L’Écriture des pins est son premier roman.
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